L'Algérie tend à travers ses contrats d'armement à devenir une puissance militaire hégémonique au Maghreb

Rabat, 16/03/06 - L'Algérie s'obstine à travers ses contrats d'armement à devenir une puissance militaire hégémonique dans la région du Maghreb, indique mercredi le journal électronique en langue arabe "Elaph", notant que l'arsenal militaire algérien est orienté principalement contre les intérêts du Maroc.

                                                                        

Sous le titre "Contre qui l'Algérie s'arme-t-elle ?" le journal relève que ce pays, qui a conclu récemment un contrat d'armement de plusieurs milliards de dollars en vue d'acquérir des armes russes sophistiqués et de restructurer et moderniser son armée, "entrave par ses programmes militaires et ses plans hostiles, l'édification d'un Maghreb arabe unifié".

Il est évident que la course algérienne vers l'armement vise essentiellement à porter atteinte aux intérêts militaires, territoriaux et nationaux du Maroc d'autant plus que l'Algérie, principal allié des séparatistes, n'a ménagé aucun effort depuis les années 70 pour saboter le processus de développement au Maroc et priver le Royaume de son intégrité territoriale légitime, écrit l'auteur de l'article, Jamaleddine Ben Hayoune.

Après avoir souligné que l'Algérie se lance dans cette course à l'armement parce qu'elle croit que l'avenir du Maghreb serait dans la guerre et non pas dans la prospérité, le dialogue, le regroupement, le développement, la démocratie, l'ouverture, la réconciliation et la coopération, l'auteur de l'article appelle le secrétariat général de l'UMA à interpeller Alger sur les raisons de son engouement pour l'armement.

L'auteur fait remarquer que les pays démocratiques doivent se regrouper en blocs complémentaires et équilibrés au lieu d'entrer en confrontation les uns contre les autres, déplorant le fait que l'Algérie s'est toujours montrée hostile vis-à-vis de l'avenir du Maghreb.

M. Ben Hayoune, qui rappelle que le Maroc a depuis toujours soutenu l'Algérie durant ses rudes épreuves, fait constater que Alger s'est toujours montrée hostile vis-à-vis du Maroc, "pays voisin et frère", et de ses droits par ses positions dans les forums internationaux et les instances continentales.

Rien ne peux justifier l'acharnement de l'Algérie sur le Maroc sauf son complexe à l'égard du Royaume, pays stable, démocratique et riche en histoire et qui prône une politique extérieure équilibrée et flexible basée sur la paix et le dialogue, ajoute-t-il.

Le journal relève, par ailleurs, que les priorités du Royaume sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI sont en premier lieu sociales, politiques et économiques et non pas militaires, ajoutant que le Maroc oriente ses efforts actuellement à la lutte contre la pauvreté, à la consécration de la démocratie et des droits de l'Homme, au renforcement des structures sociales et économiques, à la mise à niveau les secteurs vitaux pour relever les défis de la mondialisation et des mutations qui s'opèrent sur le plan international.