Mouvement pour la revendication d’une constitution démocratique
LE mouvement pour la revendication d’une
constitution démocratique a organisé au club de la presse à Rabat le 2
décembre2005 une rencontre débat autour du thème : la reforme
constitutionnelle au Maroc à l’occasion de la parution de la première
publication du mouvement, qui regroupe une pléiade d’organisations
politiques, d’associations culturelle et de la société civile. Cette
première publication regroupe les interventions et les débats du
colloque de 2003 sur la gouvernance démocratique et les mécanismes de
séparation des pouvoirs, Les droits de l’Homme et l’identité, les
garanties constitutionnelles, la constitution et les mécanismes de
contrôle populaire. Le porte
parole du mouvement Mohamed Elaouni a souligné l’importance de la
problématique constitutionnelle dans le Maroc d’aujourd’hui et les
enjeux politiques de tout projet de changement qui ne peut aboutir que
par des moyens démocratique, cela ne pourra se faire que par l’adhésion
massive de toutes « les forces vives de la nation » , ce mouvement
adopte la méthode de l’assemblé constituante pour la reforme
constitutionnelle au Maroc, ainsi que la suppression de l’article 19 de
la constitution . Il compte 56 organisations politiques et du monde
associatif mais l’absence de taille reste celle de l’USFP et de
l’Istiqlal que seul des membres de ces deux formations participent à
titre personnel. Cependant l’USFP et l’Istiqlal restent Des acteurs
majeurs du champ politique national et la reforme de la constitution
était à l’ordre du jours de l’USFP à l’époque du mandat D’Abderahman
Youssoufi premier ministre à l’époque.
Ce qui est frappant aujourd’hui est le silence et la passivité avec
lequel est traité la question de la réforme constitutionnelle, même à
la vielle d’un grand débat national annoncé par le roi pour une
autonomie de la région du Sahara marocain, Qui nécessitent une réforme
de la constitution actuelle pour poser les fondements de cette
autonomie, sa nature et son mode de fonctionnement car quand on parle
d’autonomie c’est tout un processus de dialogue qui doit être déclenché
dans tout le pays, c’est une fonction que le mouvement pour une
constitution démocratique veut assumer mais sa démarche est resté
jusqu’ici limité , le coordinateur du mouvement évoque le manque de
moyen et la non médiatisation des activités du mouvement par les medias
publique télévision en premier lieu. Mustafa Basraoui :
La démocratie et la monarchie héréditaire ne peut cohabité que dans Une monarchie parlementaire. Un des
intervenant dans le débat le politologue Aziz Nouaidi a souligné la
nécessite de définir les objectifs du mouvement et les moyens qu’il
envisage de mobiliser pour atteindre son but. En plus le mouvement
n’est pas assez ouvert sur une composante essentielle de la politique
au Maroc, les islamiste de tout bord car une constitution démocratique
se construit sur le principe de démocratie qui prévoit l’intégration de
toutes les composantes de la société et non l’exclusion d’une mouvance
sous prétexte que celle-ci n’est pas démocratique ou ne croit pas à la
démocratie. L’enjeu est de taille, arrivé à un consensus, des règles de
base que tous les protagonistes acceptent par le biais du dialogue et
loin de la contrainte et l’exclusion qui était jusqu’à présent le lot
de ceux qui ont une opinion autre que celle du pouvoir. Le cas de
l’association du cheikh yassine Al Adl Wal Ihssan est signifiant elle
refuse d’admettre la commanderie des croyants mais assume le fait que
le Maroc est une monarchie, les termes employé diffère des deux côté
ont peut appeler despotisme ce qu’on nommera à gauche absence de
démocratie, une terminologie qui change selon le langage politique des
acteurs du champs politique Marocain.
Ainsi chaque constitution doit délimiter tous les pouvoirs, le concept
de monarchie constitutionnelle qui reste un concept vague loin de la
pratique politique au Maroc. Qui est plutôt une monarchie
présidentielle où le roi règne et gouverne Le premier ministre qui est
censé concrétisé une politique basé sur un programme défini et Défondu
par touts les ministres se trouve dans une situation d’équilibrage et
de bonne entente avec les partis de sa coalition ce qui relègue le
rendement gouvernemental et ministérielle au second plan. En plus un
premier ministre technocrate qui défond un programme technocratique
comment le sanctionné démocratiquement par les urnes puisque il n’as
pas de parti, certain diront qu’il a une coalition politique qui eu la
confiance du parlement, justement c’est là ou il faut faire bouger la
constitution. Aziz Nouaidi :
Nous avons une constitution monarchique et non pas une monarchie constitutionnelle Même chose
pour les sahraouis de tout bord qui jusqu’à présent ont été absent du
débat autour la constitution en plus ils sont les plus concerné car
aucune autonomie n’est envisageable sans reforme de la constitution, un
débat qui doit impliqué toute la population car quand on demande à une
personne de voté, elle doit être informé avant de lui soumettre un
projet de reforme qui doit statué sur la régionalisation dans tout le
Maroc et non seulement au sahara.
Peut être demain une région qui se voit aussi différente demandera
l’autonomie. Les expériences précédentes de chaque référendum sur la
constitution ont démontré la limite des méthodes utilisées sur le fond
et sur la forme.
Aziz Basraoui qui est vice-président de la fédération des jeunes
avocats au Maroc a souligné dans son intervention que la réforme de la
constitution est une demande politique mais aussi un droit politique,
c’est une confrontation politique soumise aux règles des poids de
chaque acteur de la vie politique dans la société et à sa capacité de
mobiliser les foules surtout dans un pays où Le roi est le principale
acteur de la vie politique, la preuve est que tout les projets de
reformes de la constitution ont été soumit par le roi jusqu’à 1992 où
la demande a été faite par la koutela mais loin de toute implication
populaire , or une constitution doit reflété tout les différences et
les sensibilités qui composent la société. Somme nous prêt à instaurer
une coupure avec les pratiques du passé et passer d’une transition
démocratique à une société démocratique ? En tout cas c’est l’objectif
annoncé du mouvement de revendication pour une constitution
démocratique. Historique des réformes constitutionnelles au Maroc
Depuis 1956 le Maroc a vécu sous cinq constitution : 1962, 1970, 1972,
1992 et 1996 .il a aussi reformé deux textes constitutionnelle de la
constitution de 1972 en 1980 et de celle de 1992 en 1995 Article 19
Le Roi, Amir Al Mouminine, Représentant Suprême de la Nation, Symbole
de son unité, Garant de la pérennité et de la continuité de l’Etat,
veille au respect de l’Islam et de la Constitution. Il est le
protecteur des droits et libertés des citoyens, groupes sociaux et
collectivités.
Il garantit l’indépendance de la Nation et l’intégrité territoriale du
Royaume dans ses frontières authentiques Article 103
L’initiative de la révision de la Constitution appartient au Roi, à la
Chambre des Représentants et à la Chambre des Conseillers.
Le Roi peut soumettre directement au référendum le projet de révision
dont il prend l’initiative http://www.lereporter.ma/article.php3?id_article=73