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12 mars 2006

Le Sahara marocain n'a jamais été une "Terra Nullius" ni connu une souveraineté autre que celle du Maroc

               

Rabat, 12/03/06- Le Sahara marocain n'a jamais été un territoire sans maître (Terra Nullius) ni connu une souveraineté autre que celle de l'Etat marocain, a affirmé M. Paulo Mindo, ex-ministre portugais de la santé.

      

                                

 

                                                

Dans une étude détaillée et intitulée "le Maroc et le Front du polisario", publiée en deux parties jeudi et vendredi dans le journal "Primeiro de Janeiro", cet expert des relations maroco-portugaises, qui remontent à plus de 230 ans, souligne que "la position du Maroc a toujours été la non-reconnaissance d'une autre souveraineté sur ces territoires que la sienne. Elle a été démontrée par de nombreuses actions, actes administratifs, lutte armée, même après la décision de la conférence de Berlin", écrit l'auteur citant comme exemple le soulèvement de Cheikh Maa El Aïnin, dans les provinces marocaines du sud.

M. Mindo rappelle qu'en vertu des décisions de la conférence de Berlin, cette zone du sud du Sahara avait été attribuée à l'Espagne qui l'a administrée depuis lors, si bien que le Maroc a toujours démontré que ce territoire était marocain, qu'il n'avait jamais été abandonné, comme d'ailleurs, cela a été reconnu par la Cour internationale de justice de La Haye à travers son avis consultatif du 16 octobre 1975.

L'auteur de l'article, qui avait occupé le poste de ministre de la santé dans le gouvernement d'Anibal Cavaco Silva (1985-1995), actuel président du Portugal, rappelle également plusieurs vérités situant la question du Sahara marocain dans son contexte historique, soulignant que l'affaire remonte à 1885, quand les Grands du monde se sont réunis à Berlin et ont décidé de partager entre eux les territoires africains qu'ils considéraient comme des territoires sans maîtres (Terra Nullius).

De cette division, poursuit-il, sont nés les pays actuels avec des frontières tracées à la règle, sans aucune logique géographique, historique ou ethnique, engendrant, en grande partie, de terribles problèmes de souveraineté qui dévastent, depuis le 20-ème siècle, le continent africain.

C'est en se basant sur des faits historiques que Feu SM le Roi Mohammed V avait, dès la fin du protectorat français et le recouvrement par le Maroc de son indépendance, exprimé, en 1958, sa détermination de lutter constamment pour la récupération des provinces du sud, position que Son successeur Feu SM le Roi Hassan II avait réitéré, notamment en 1961, au cours de la Conférence des pays Non-Alignés à Belgrade.

Cette détermination a permis la récupération, en 1956, des territoires que l'Espagne administrait dans le nord du Maroc, et par la suite de Tarfaya et de Sidi Ifni, ajoute l'auteur qui évoque également la question des villes marocaines occupées de Sebta et Mellilia dont l'appartenance au Maroc "ne souffre d'aucun doute".

La souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud a été confirmée par la décision du Tribunal de La Haye qui, renforcée par la Marche Verte, a accéléré les négociations avec l'Espagne et conduit à l'Accord de Madrid du 14 novembre 1975.
Evoquant les propos publiés récemment dans un journal portugais selon lesquels le Maroc aurait « annexé un territoire qui ne lui appartient pas dans le Sahara", M. Mindo souligne que "ce genre de positions voit le problème à partir d'une optique de gauche dépassée, dénuée de tout sens critique ». « Le journaliste (auteur de ces propos) a exprimé une opinion à la mode et non un fait historique » , dénonce-t-il.

Comment peut-on se permettre de qualifier le soi-disant Polisario de "mouvement de libération" alors qu'il n'a jamais tiré une seule balle contre l'occupant espagnol ? s'interroge M. Mindo. Le polisario, explique-t-il, est une création de l'Algérie pour obtenir un passage sur l'Atlantique et pouvoir ainsi encercler complètement le Maroc à travers une entité vassale.

L'ancien ministre portugais évoque également la reconnaissance de la fantomatique "RASD", grâce au soutien de l'Algérie, comme membre de l'Organisation de l'Union Africaine (OUA) et le blocage du processus de règlement onusien par les mercenaires du "Polisario" et le régime algérien, qui cherche à réaliser ses propres intérêts au mépris de la légalité internationale et des résolutions de l'ONU.

Après avoir mis en exergue les initiatives du Maroc qui, tout en restant attaché à la négociation, propose un accord basé sur un statut d’une large autonomie pour la région dans le cadre de la souveraineté nationale, M. Mindo relève que le "polisario" et l'Algérie continuent d’entraver le processus de règlement de la question du Sahara, au moment où la situation des populations séquestrées dans les camps de Tindouf ne cesse de se dégrader à cause de la torture et des violations des droits de l'Homme, ce qui nécessite une intervention urgente de la communauté internationale pour mettre fin à cette souffrance qui dure depuis près de 30 ans.

Cette situation intenable, qui permet aux responsables du "polisario" de s'enrichir en recourant à la corruption et au détournement des aides humanitaires internationales, a provoqué une scission au sein de la direction des séparatistes avec la création d'un nouveau "mouvement politique réformiste" appelant à "la démocratie, la liberté d'expression et la négociation comme moyen pour résoudre la question du Sahara", rappelle l'auteur.

Cette formation, ajoute-t-il, a décrit, dans un communiqué rendu public à Madrid, la réalité actuelle des séquestrés qu’elle a qualifiés de "peuple exilé, abandonné à Lahmada (Algérie) loin de sa terre et exploité par un groupe d'opportunistes habitués à pêcher dans des eaux troubles".

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